La BCE vient de prêter près de 350 milliards aux banques à 1%… Sans contreparties ! Elles vont pouvoir prêter à plus de 5% aux pays endettés. Pendant ce temps là les peuples paient le prix fort de la crise… (voir le blog de Mehdi Litim)
Archives de catégorie : Le rôle de la BCE
L’embarras du négociateur pour la BCE du plan de rigueur irlandais…
Vincent Brown, journaliste irlandais de l’Irish Time, interroge le négociateur de la BCE lors d’une conférence de presse.du plan de rigueur, le 19 janvier 2012.
A l’origine de la dette publique, une loi de 73 sur la Banque de France ?
Nous reproduisons cet article (rédigé par Anne-Sophie Jacques et publié ici par Arrêt sur Images) car il propose un contre-point intéressant à une vidéo très largement diffusée (comprendre la dette publique en quelques minutes). Il s’agit, non pas de prendre parti dans ces « désaccords d’économistes », mais de verser ce contre-point au débat.
BCE : des cadeaux pour les banques, la rigueur pour les peuples
Le 21 décembre, la Banque centrale européenne (BCE) a accordé le plus gros prêt de son histoire aux banques. Au total, 523 banques ont emprunté à la BCE près de 500 milliards d’euros pour 3 ans à un taux voisin de 1%. Il s’agit là d’un soutien exceptionnel de la BCE, qui est officiellement justifié par la nécessité d’aider les banques à faire face à leurs prochaines échéances de remboursement.
Face à la menace d’une grave crise bancaire, de l’ampleur de celle de 2008, la BCE joue a priori son rôle normal de prêteur en dernier ressort en refinançant ainsi les banques. Mais, ce qui est inadmissible, est que – une fois encore – les autorités volent au secours des banques sans exiger aucune contrepartie de ces dernières !
La BCE souhaite un Joyeux Noël aux banquiers…
Message envoyé en commentaire par Gérard Régnier, le 22/12/11
Ce mercredi 21 décembre, dans un quasi silence médiatique, la Banque Centrale Européenne a alloué la somme record de 490 milliards d’euros aux banques, au taux de 1% ! (soit environ 1/4 du PIB français) … Sans compter 33 milliards d’euros dans son opération à 14 jours pour 34 établissements et 29,74 milliards d’euros pour l’allocation à trois mois (98 jours), qui a attiré 72 offres (cf le communiqué ci-après)
Euro, en sortir ou pas?
Quel serait l’'avantage d’'une sortie de l'’euro ? L'’argument principal est qu'’il rendrait possible une dévaluation de la nouvelle monnaie qui rétablirait la compétitivité du pays concerné. Il redonnerait à la Banque centrale la possibilité d’'émettre de la monnaie afin de financer autrement son déficit. Les plus optimistes y voient un moyen de réindustrialiser une économie, d’'atteindre une croissance plus élevée et de créer des emplois.